Film : Jon, face aux vents

Le film « Jon, face aux vents », est sorti cette semaine :

« Avec Jon, éleveur de rennes au dessus du cercle polaire, c’est un
nomadisme étonnant que l’on découvre: vie traditionnelle et
moderne se côtoient en quête d’un équilibre.
Dans les somptueuses montagnes Scandinaves du Sarek, au rythme
des transhumances, on partage avec lui le meilleur, mais aussi le
pire, comme ce jour ou la glace d’un lac craque sous les pas de
milliers de rennes, noyant une partie du troupeau.
Au delà de l’exotisme d’une vie en pleine nature, sa voix chaude et
grave, décrit cette quête d’équilibre entre progrès technologiques
et savoirs millénaires: un propos dont le sens et humilité
nous interpelle aussi.
Corto Fajal séduit par cette apparente alchimie, s’interroge sur la fragilité de ce mode de vie, ses paradoxes,
mais aussi sa richesse: une réponse possible aux désordres environnementaux ne serait-elle pas de renouer
contact avec nos propres horizons ? « 
Retrouvez plus d’informations sur le site du film et sur leur Facebook, j’espère qu’il y aura une séance près de chez vous !

Pas de deux

Mais où sont les danseurs ?…

Sur une musique de Sigur Ros, deux voiles virevoltent dans les airs…

Tout simplement magique…

Threads of life : textiles indonésiens

Le programme Threads of Life choisit de mettre en valeur les techniques ancestrales de teinture et de tissage en Indonésie : valorisation du travail de la femme, écologie et préservation des forêts, commerce équitable bien sûr…

Un très beau site, illustré de belles photos et de tissages magnifiques tant par leurs couleurs et que leur complexité :

Expositions au musée Guimet

2 expositions sont en cours au musée Guimet.

La première s’appelle « Costumes d’enfants, miroir des grands » et promet de présenter des costumes et des textiles magnifiques… (jusqu’au 24 janvier 2011).

La seconde a pour thème le Kazakhstan, Hommes, bêtes et dieux de la steppe : à ne pas manquer tant ce pays et les civilisations qui l’ont traversé sont peu souvent mis à l’honneur ! Elle sera visible jusqu’au 31 janvier 2011.

J’espère vraiment pouvoir y aller !

Le site du Musée Guimet

Exposition Splendeurs des courtisanes, peintures Ukiyo-é

Le Musée Cernuschi présentera, à l’occasion de la célébration des relations franco-japonaises, une exposition consacrée aux peintures Ukiyo-e de l’époque d’Edo, du musée Idemitsu de Tokyo. 1ère partie du 19 septembre  au 9 novembre 2008, et 2ème partie du 18 novembre au 4 janvier 2008.

« Le Musée Idemitsu, à Tôkyô, possède l’une des collections les plus riches et les plus belles du Japon dans le domaine de la peinture ukiyo-e. L’exposition qui se tiendra au musée Cernuschi du 19 septembre 2008 au 4 janvier 2009, présentera un choix de 112 peintures (rouleaux suspendus ou kakemono, paravents, et rouleaux en longueur ou e-maki) réalisées par les plus grands artistes de cette école. Elle retracera en particulier l’histoire de cette peinture depuis la peinture de moeurs ou fuzokuga, au XVIIE siècle, jusqu’aux grands maîtres des XVIIIE et XIXe siècle. Pour des raisons de conservation, les oeuvres seront présentées par roulement en deux temps sur une durée de trois mois. Apparue à la fin du XVIIe siècle, l’école de l’Ukiyo-e ou « peinture du monde flottant » s’est épanouie jusqu’au milieu du XIXe siècle. Cette école est liée au développement des grandes métropoles japonaises, Kyôto, Osaka et surtout Edo (Tôkyô), capitale shogunale. Elle a connu à partir de la fin du XIXe siècle une gloire internationale, en raison notamment de la vogue et de la diffusion des estampes japonaises en Occident, ou encore des livres illustrés. Mais les peintures de ces artistes sont souvent beaucoup moins connues. L’école Ukiyo-e a compté quelques uns des plus grands artistes de la peinture japonaise, au nombre desquels Kaigetsudô Ando (?-1743), Suzuki Harunobu (1724 – 1770), et bien sûr Kitagawa Utamaro (1753-1806), Katsushika Hokusai (1760-1849) et Andô Hiroshige(1797-1858). Leurs thèmes sont la vie moderne, Edo, ses théâtres kabuki et ses quartiers de plaisir où se côtoient nobles et bourgeois fortunés. L’Ukiyo-e prend pour sujet de prédilection les jolies femmes, notamment les courtisanes de Shin-Yoshiwara, le quartier des plaisirs à Edo. Présentées sous un jour idéalisé, les « beautés » des maisons vertes incarnent le goût du luxe et de l’apparat qui caractérise la population urbaine aisée de la période d’Edo (1615-1867). Sens du jeu et goût de la poésie, hédonisme mêlé de distanciation, les valeurs de l’Ukiyo-e imprègnent encore le Japon urbain moderne.Deux expositions seront également présentées dans le cadre de la célébration du cent cinquantième anniversaire des relations franco-japonaises, au Petit Palais, musée des beaux-arts de la Ville de Paris. »

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Exposition Shokoku Ji, Pavillon d’or, Pavillon d’argent, Zen et art à Kyoto

Exposition du 14 octobre au 16 novembre 2008 au Petit Palais

« Au Petit Palais, plongez dans l’essence du zen,  au delà des images réductrices véhiculées en Occident.

Dans le cadre de la célébration du 150e anniversaire des relations franco-japonaises et du 50e anniversaire du jumelage des villes de Paris et de Kyoto

L’exposition « Shôkokuji, Pavillon d’Or, Pavillon d’Argent- Zen et Art à Kyoto » permet de découvrir une sélection de peintures, de calligraphies et d’objets rituels parmi les trésors artistiques de trois des plus célèbres temples zen de Kyoto. »

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Konpira-San – sanctuaire de la mer – Trésors de la peinture japonaise (musée Guimet)

Du 15 octobre au 8 décembre 2008

« Cette exposition co-organisée par le bureau de Kotohira-Gu et le musée Guimet s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 150ème anniversaire des relations diplomatiques entre le France et le Japon.
Le musée Guimet accueille pour la première fois en dehors du Japon, des peintures sur paravents et cloisons coulissantes issues d’un sanctuaire japonais shintoïste. Ce sera l’occasion de contempler des oeuvres majeures du XVIIIème siècle et aussi d’évoquer le shintoïsme, religion autochtone de l’archipel japonais de caractère animiste.
Le sanctuaire shintô de Konpira (ou Kotohira-gu), point de convergence du culte des montagnes et de croyances relatives à la divinité gardienne des transports maritimes et protectrice des dangers de la mer, fut dès l’époque de Heian (794-1185) un centre de dévotion important, particulièrement fréquenté à partir du XVIIe siècle. Une chanson contant les pérégrinations des bateaux de Konpira qui naviguaient en Mer Intérieure du Japon, atteste d’ailleurs de la popularité de ce lieu de pèlerinage célèbre. Les pèlerins de tout le pays ont convergé vers cette ville, située dans l’île de Shikoku, pour se recueillir devant le lieu Saint, dont la quiétude contraste avec l’effervescence des marchés et des théâtres.
Konpira-san apparaît comme un foyer de création artistique très actif, conservant dans l’enceinte de ses bâtiments de nombreux témoignages picturaux de l’époque d’Edo. Tout à la fois lieu de spiritualité et de culture, il a soutenu les arts et les sciences depuis la période Edo et conserve plus de 6000 oeuvres. L’exposition se propose de montrer, pour la première fois en dehors du Japon, une partie de ces œuvres, pour la plupart des peintures murales de grande envergure (cloisons coulissantes et paravents) participant de l’architecture intérieure des lieux.

Ce sont donc de grands noms de la peinture japonaise qui seront évoqués, au travers d’œuvres célèbres dont beaucoup sont aujourd’hui classées Bien Culturels Importants. Si de rares paravents permettront d’illustrer les grands courants de la création picturale à l’époque Momoyama, notamment l’école Kanô (« Cèdres et Mont Fuji », paravent attribué à Kanô Eitoku) et l’école Tosa (paire de paravents illustrant des scènes du Genji Monogatari par Tosa Mitsumoto), ce sont surtout deux grands noms de la peinture du XVIIIe siècle qui seront par le biais de cette exposition magistralement représentés : Maruyama Ôkyo (1733-1795) et Itô Jakuchû (1716-1800). Des peintures à l’huile de Takahashi Yuichi (1828-1894) témoigneront de la portée des influences occidentales sur la création picturale de l’ère Méiji. »

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